Comment manager les fragilités au travail ?

Constats — Ce qui coince aujourd’hui avec les fragilités au travail (et pourquoi on ne peut plus faire semblant)

Démotivation, désengagement, désimplication, épuisement professionnel…

Les fragilités au travail ne relèvent pas du “je n’ai pas envie”.
Elles relèvent — bien plus souvent qu’on ne l’imagine — du “je ne peux plus”… ou, plus brutalement encore : “je n’en peux plus”.

Le diagnostic est difficile à poser. Parce qu’il est flou. Parce qu’il est sensible. Parce qu’il touche parfois ceux-là mêmes qui devraient l’analyser : les managers, les dirigeants, les RH… Et parce qu’il se brouille dans un flot de représentations contradictoires.

Car dans un monde où certains jouent avec les codes de la victimisation pour esquiver toute responsabilité, ceux qui souffrent vraiment deviennent invisibles. L’épuisement se banalise. Les signaux faibles deviennent inaudibles. Et l’on finit par confondre fatigue et effondrement, démotivation et désimplication, sensibilité et fragilité, faille et faiblesse.

Mais la réalité est là.

Depuis 2020, les managers de proximité sont en première ligne : réorganisations en rafale, plans de transformation, télétravail subi, puis négocié, puis hybridé, crises de pouvoir d’achat, crises de sens, crises de nerfs, voire plus si affinités…

Et pendant ce temps, les attentes augmentent. Les équipes sont à bout. Et le haut de la pyramide, souvent, ne voit plus ce qui se joue sur le terrain.
Résultat : une rupture nette entre les dirigeants et les managers de première ligne, qui se sentent abandonnés, sans relais, sans boussole, parfois sans énergie.

Notre approche différenciante ? Fragilités au travail : en parler vraiment, sans pathos ni tabou

Aujourd’hui, le monde professionnel se divise (caricaturalement) en deux camps :

• les “fragiles perpétuels”, toujours à bout de souffle, toujours “pas bien”

• les “insubmersibles-invulnérables-immortels”, jamais fatigués, jamais atteints, et/ou jamais légitimes à se plaindre

Mais au fond, plus personne ne sait vraiment ce que veulent dire fragilité, sensibilité, faille, faiblesse. Tout se mélange. Tout s’exagère. Tout se banalise.

Burn-out, perte de sens, désimplication, arrêt longue durée, retour impossible, peur de revenir, peur de rester, fatigue, dégoût, ras-le-bol, cynisme… Les signaux se brouillent.
Ceux qui ont vraiment mal ne sont plus entendus. Et plus personne n’arrive à nommer la douleur, ses causes réelles, ses racines profondes, ses symptômes invisibles. Encore moins à poser un remède.
Comme l’écrivait Albert Camus : “mal nommer les choses, c’est rajouter du malheur au monde.”

Pendant ce temps-là, les managers — surtout de proximité — encaissent pour tout le monde.
Ils gèrent les crises, les absents, les arrêts, les retours, les nerfs à fleur de peau, les plaintes, les silences, les états d’âme, les dégâts. Surtout depuis 2020, entre réorganisations en rafales et vie personnelle qui déborde : pouvoir d’achat, stress, santé mentale, incertitudes, anxiété…

Au sein de Parrhèsia :

• Nous ne vous proposerons pas une conférence sur “la bienveillance-gentillesse”, confondue avec la mièvrerie. Et surtout tellement cynique, quand on exige d’un manager qu’il tienne la performance avec une équipe décimée, sans les compétences nécessaires, ni les moyens.

• Nous ne vous expliquerons pas que si vos équipes craquent, c’est “parce que vous avez mal communiqué leur raison d’être”.

Nous ne vous faisons pas la leçon. Nous vous donnons des clefs.
Nous nous appuyons sur le réel des participants, sur des cas concrets, sur des impasses vécues. Ça pique. Mais c’est comme ça qu’on avance.
Nous apportons des méthodes, des outils, du discernement, des pistes d’action — pas des injonctions.

Nous vous proposons un chemin conduisant à :

• Distinguer fatigue passagère, démotivation profonde, perte de repères ou épuisement brutal

• Poser des diagnostics précis, sans confondre fragilité et caprice

• Identifier ce qui relève de l’organisation, de la culture, ou de la personne — même quand c’est flou ou politiquement sensible

• Repenser votre posture : pas sauveur, pas psy, pas bourreau — juste adulte, lucide, ajusté

• Prendre soin sans materner, soutenir sans infantiliser, encadrer sans culpabiliser

Et surtout qui permettent de faire face. Parce qu’aujourd’hui, manager, c’est parfois ça : tenir debout quand tout le monde s’effondre.

Ce que nous vous proposons ?

Travailler en profondeur sur vos 5 niveaux de ressources humaines : les identifier, les hiérarchiser, comprendre ce qui les nourrit… et ce qui les épuise, reconnecter énergie, envie et responsabilité. Autrement dit, apprendre à réguler son énergie — personnellement et professionnellement, avec ses hauts et ses bas — dans la durée. Pas seulement “tenir”, mais savoir s’ajuster sans s’épuiser.

Poser les bons diagnostics : Pas uniquement sur l’épuisement, mais aussi sur la motivation, la démotivation, le sens, les désalignements. À la fois dans vos pratiques managériales et dans l’organisation plus globale de votre entreprise, de votre service.

Un travail (séances individuelles ou en atelier collectif) structuré autour de plusieurs moments structurants :

• Temps de prise de recul : pour sortir de l’agitation et enfin penser

• Temps d’observation : pour repérer les zones de tension, d’usure, de fuite

• Temps de diagnostic : lucide, concret, sans complaisance

• Temps de réponses : réalistes, personnalisées, actionnables

Un accompagnement individuel ou collectif (en séminaire), centré sur votre propre cartographie de ressources :
Ce que vous mobilisez. Ce que vous gaspillez. Ce que vous ignorez.

Mais aussi : Un travail sur votre vocation et votre mission, pour retrouver l’alignement — pas celui des bilans de compétences fades, mais un positionnement fort, incarné, exigeant : Pourquoi vous êtes là ? Ce que vous tenez ? Ce que vous portez ?

C’est ce que nous vous aidons à clarifier. Pour ne plus seulement “gérer”, mais habiter votre vie professionnelle.